Retour sur le Mind Mixer « Facteurs de risques environnementaux et santé mentale », le 7 octobre dernier, avec les Pr Franck Schurhoff, Baptiste Pignon et Maximo Coll.
Un événement co-organisé par la Fondation FondaMental et Newfund Heka, dans les locaux de la Fondation Sisley-d’Ornano, en présence du Pr Marion Leboyer.
Un éclairage percutant sur l’impact de l’environnement urbain sur l’apparition de maladies mentales.
Chaque année, 1 Français sur 5 est concerné par un trouble psychiatrique, ce qui en fait la 1ère cause de handicap dans le pays.
Or, vivre ou grandir en ville double le risque de développer des troubles, notamment des schizophrénies. Un lien mis en évidence dès les années 30 et confirmé depuis par de nombreuses études.
En 2018, 55 % de la population mondiale vivait en milieu urbain — une proportion qui atteindra 68 % en 2050.
Pourquoi la ville augmente-t-elle les risques ?
L’approche de l’exposome permet de mieux comprendre cette influence, en croisant les facteurs psycho-sociaux (stress, traumatismes, migration…) et physiques (pollution, infections, climat…).
L’urbanicité est un marqueur de risque.
L’exposome y est particulièrement dense : effets neurotoxiques dus à la pollution de l’air, infections périnatales, accès réduit à la nature et aux espaces verts…
Les études montrent une variation forte selon les pays, les villes et même les quartiers — soulignant le rôle de l’environnement local.
Autres faits marquants :
les pics de pollution augmentent les passages aux urgences,
le sport et le contact avec les espaces verts ont un effet protecteur scientifiquement reconnu,
les particules fines sont omniprésentes : moins nombreuses que dans les années 1990, mais toujours au-delà des seuils recommandés par la World Health Organization, et elles endommagent le cerveau humain.
Un focus a également été fait sur le PEPR PROPSY et ses travaux de recherche sur le sujet.
(Re)découvrez le projet ciblé PUMA.
Images © Newfund.

